Office de Tourisme du Pays de La Châtaigneraie :
Retrouvez les rendez-vous et sorties du territoire.
Conseil Général de Vendée :
D’autres rendez-vous et sorties sur toute La Vendée
Office de Tourisme du Pays de La Châtaigneraie :
Retrouvez les rendez-vous et sorties du territoire.
Conseil Général de Vendée :
D’autres rendez-vous et sorties sur toute La Vendée
Le peuplement est très ancien. A la Brossardière, il y aurait eu un ancien oppidum celtique (lieu fortifié) sur une hauteur dominant un ruisseau. Au bourg, au sommet d’une petite éminence, la tradition orale situe là un forum gallo-romain. Il existait une motte féodale à la Bouchatière (petit bois, bosquet) ; c’est un ancien lieu de défense qui a la forme d’un petit monticule conique de 10 à 12 mètres de largeur à la base et de 4 à 5 mètres de hauteur.
On a trouvé des outils en silex au Puy-Limousin, à l’Etruyère, à la Brossardière, à la Grande-Cantière.
Au Moyen-âge, il existait des seigneuries dont les principales sont celles du Bourg-Bastard, avec la famille Chasteigner au XIVème siècle et les d’Asnières au XVIIIème siècle ; le fief de la Brossardière dont le maître, en 1567, est Charles de la Forêt, seigneur de Vaudoré.
Le nom de la Tardière est apparu pour la première fois en 1319 dans un aveu des archives de la Vienne. Avant et après, on retrouve le nom d’Hostardéria, puis d’Ostardéria, pour désigner les prémices de notre petite cité. Le nom, définitif, de La Tardière apparaîtra en 1648 ; que veut-il dire : est-ce le pays des outardes, ou celui provenant du latin « Tardus », ce qui veut dire « l’homme lent » ?
C’est un monticule boisé, dans une nature relativement intacte. Des pentes raides se précipitent vers le Loing qui serpente en contrebas. Le lieu invite à la promenade ou à la méditation.
La Brossardière appartient à l’histoire des protestants et des catholiques. Les premiers y pratiquent leur culte dès 1567.
Le 13 août 1595, en pleine Guerre des Religions en France, des extrémistes viennent envahir la Brossardière, où le pasteur Moreau assume le prêche dans le temple où sont assemblés 230 fidèles. Les 45 cavaliers venant de Rochefort-sur-Loire massacrent une population sans défense, causant la mort de 31 hommes et enfants.
Le temple sera détruit vers 1670, les biens seront saisis. En 1687, l’abbé Normandin, curé prieur de La Tardière, achète la Brossardière. Une chapelle sera construite. La chapelle a été incendiée en 1793. Vendue comme bien national au citoyen Etienne Giraud, elle revient à la commune en 1824.
La ferveur religieuse s’empare des lieux tous les 15 août, pour un pèlerinage qui accueille une foule importante avec une messe en plein air. Ces dernières années, de nombreux évêques sont venus honorer ce site béni. Parmi eux, en l’an 2000, Monseigneur Billé, archevêque de Lyon et primat des Gaules.
Entre protestants et catholiques, l’incompréhension a disparu depuis longtemps. La Brossardière est désormais un lieu œcuménique. Ainsi, en 1995, le quatrième centenaire du massacre de la Brossardière a été célébré dans une prière commune.
C’est un des monuments les plus emblématiques de la Tardière.
Les débuts du culte catholique à La Tardière se situeraient vers 1140. L’église a été agrandie et remaniée au XIVème siècle. Elle avait, en 1556, un autel dédié à la saint Vierge, un autre à Saint Laurent et un troisième à saint Blaise.
L’église fut pillée par les protestants en 1568. En 1795, elle fut vendue avec le prieuré, comme bien national. Elle servit de grange à fourrages avant d’être rétrocédée gratuitement à la commune en 1824. L’église était alors dans un état lamentable. Quand l’abbé Giron en prit possession en 1836, il a fallu tout refaire : les bancs, la chaire, les confessionnaux, la sainte Table. Ce curé bâtisseur s’est mis au travail avec ses paroissiens. Trois belles cloches ont été placées en 1864 ; les murs ont été recrépis en 1872 ; tout l’intérieur de l’édifice a été refait : un très bel autel en pierre fut monté en 1879. Au cours du XXème siècle, de nombreux travaux seront entrepris dans l’église paroissiale. Les derniers en date, en 1992, restaureront des éléments du patrimoine dissimulés depuis des années.
L’église Sainte Quitterie possède une superbe reproduction du tableau « La descente de croix de Rubens ».
Elle n’a pas changé de place depuis deux siècles, c’est à dire depuis la création des communes à la Révolution. Pourtant, elle a failli déménager en 1886, dans l’immeuble de la veuve Trichot en bas du bourg (aujourd’hui Château « le Castel »)
La mairie s’agrandit en 1988 en récupérant le logement de fonction de l’institutrice de l’école publique.
• Un chef vendéen
Adjudant Général et membre du Conseil Militaire des Armées Catholique et Royale, ancien Chef de division dans l’Armée Royrand, Augustin de Hargues (D’Etiveau) est connu pour son audace et sa fougue dans les combats de la Vendée militaire. Madame de la Rochejacquelein le dépeint sobrement : « ….Monsieur de Hargues, bourgeois de La Châtaigneraie, excellent officier. » Originaire de La Tardière.
La Tardière ne s’est pas construite toute seule, c’est la compétence et le dévouement de plusieurs bâtisseurs de la commune, dont voici la liste :
1850 : 1 223 hab
1886 : 1 408 hab
1896 : 1 335 hab
1906 : 1 239 hab (baisse due à l’exode rural)
1968 : 935 hab
1999 : 1 211 hab
2011 : 1 302 hab
2015 : 1 336 hab
L’hécatombe de la guerre 1914-1918 amène un effondrement des mariages et des naissances. L’exode rural reprend.
C’est en 1968 que notre population est la plus basse. Puis elle remonte à partir des années 1970, avec l’industrialisation et l’urbanisation ; les maisons poussent à toute vitesse. Le solde migratoire et le solde naturel amènent un sang neuf dans la commune. Ainsi, la population monte à 1 032 habitants, grimpe à 1 276, puis 1 340. Comme on ne peut donner de travail sur place à tous les jeunes sortant de scolarité, la courbe migratoire s’infléchit. La courbe des naissances s’en mêle et le nombre d’habitants redescend à 1 211 en 1 999.
« Emblème de la Tardière, le blason est l’ancêtre du logo, en voici le descriptif »